Une direction au sein du Ministère des forces armées. Elle a trois missions principales : équiper les forces armées françaises en pilotant la réalisation des matériels militaires, les acquérir, les évaluer et les tester en coordination avec l’industrie ; préparer l’avenir en garantissant que les technologies et des savoir-faire demeurent à jour ; et promouvoir les exportations d’armement.
Cette école de la marine nationale forme les sous-officiers. Avec deux campus, un à Brest, l’autre à Saint-Mandrier, l’école est accessible dès le bac. Chaque année 1 100 jeunes y suivent une formation militaire et maritime de quatre mois suivie d’une formation métier de six à 10 mois. Les jeunes ont le choix entre 10 domaines d’activités et 27 spécialités qui s’étendent du nucléaire et la cybersécurité à l’aéronautique navale et la restauration.
Pour celles et ceux d’entre vous qui ne connaissent pas bien le système d’éducation à la française il faut savoir que l’École Polytechnique est l’école d’ingénieur la plus prestigieuse du pays, une sorte de MIT/Stanford tout en un, avec une spécificité : c’est une école militaire alors les étudiants sont rémunérés en tant que jeunes officiers, ils portent l’uniforme et on attend d’eux qu’ils travaillent au service de l’état pendant au moins 10 ans après l’obtention de leur diplôme. À la fin des trois années du cursus, tous les étudiants poursuivent leurs études dans une école d’application, c’est-à-dire une des écoles d’ingénieurs spécialisées dans l’aéronautique, les télécoms, l’éléctricité etc.
L’école national supérieure de techniques avancées, de son nom de marque ENSTA Paris, est la plus ancienne des grandes écoles d’ingénieurs généraliste. Préparant aux domaines de l’ingénierie pour l’énergie, les transports et les systèmes complexes, elle est une des écoles d’application de l’École Polytechnique. Environ 180 jeunes ingénieurs y sont formés chaque année.
Journées d'appel de préparation à la défense, instituée en 1997 en France dans le cadre de la réforme du service national portée par le président de la République de l’époque, Jacques Chirac. Tous les ans les jeunes filles et garçons de nationalité française doivent obligatoirement y participer à partir de l’âge de 16 ans, si non ils ne peuvent pas s’inscrire aux examens officiels, tels que le baccalauréat ou le permis de conduire. Convoqués sur l’un des 250 sites en métropole et outre-mer, les jeunes (environ 800 000 chaque année) assistent d’abord, par groupes de 40 environ, à des présentations sur la mission de la défense et le sens de la citoyenneté française et européenne. Une initiation aux gestes de premier secours est dispensée par des moniteurs de la Croix-Rouge ; c’est aussi l’occasion pour les jeunes de découvrir les carrières que propose l’armée. L’autre grande fonction de cette journée est d’identifier les jeunes en grande difficulté scolaire (environ 8 %) à travers d’un test d’écriture et de lecture.
En 2011 les JAPD ont été changées de nom est sont devenues la Journée défense et citoyenneté (JDC).